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Le français et ses origines
À l’époque de la
conquête de la Gaule par les armées romaines de Jules César en 52 av. J.-C., la Gaule était majoritairement peuplée de tribus gauloises qui parlaient des langues celtiques certainement apparentées 
et probablement mutuellement intelligibles. Il n’existait donc pas une mais plusieurs langues gauloises, qui n’étaient 
que très rarement écrites. 


La langue des Romains, le latin, connaissait l’écriture, et en tant que langue de l’autorité et langue de prestige, le latin vulgaire fut peu à peu adopté par tous au cours des siècles qui suivirent la conquête du pays en 51 av. J.-C..

La version
romane des Serments de Strasbourg de 842 est le premier texte écrit en langue d’oïl, dérivée du Bas-latin et remodelée suite à l’établissement des Germains, principalement des Francs (d’où l’appellation du français), dans le nord de la Gaule. La première mention de l’existence d’une langue romane date de 813, lors du Concile de Tours, qui la nomme lingua romana rustica, « langue romane rustique ». Il faut attendre vers 880 pour le premier texte littéraire, la
Séquence de sainte Eulalie, encore qu’on
[Qui ?] puisse considérer que la langue de ce texte est plus du picard que du français lui-même, le français ayant été un dialecte parmi plusieurs au Moyen Âge, appelé le franceis / françoys / françois alors (prononcé progressivement [frãntseis], [frãntsois] puis [frãswe]). Paris et sa région sont le berceau historique de ce franceis qui très vite s’est enrichi par l’apport de normand, de picard, de bourguignon et des autres parlers d’oïl alentour, car au fur et à mesure que Paris prenait de l’importance sur le plan politique, des gens de tout le pays y affluaient, important avec eux leur variante linguistique.

En
1539, l’ordonnance de Villers-Cotterêts signée par François Ier impose le français comme langue du droit et de l’administration en France. Au long du XVIIe siècle, le français s’impose comme langue scientifique et comme langue d’enseignement. Le Discours de la méthode (1637) de René Descartes constitue une étape importante car il s’agit d’un des premiers essais philosophiques écrits en français et non en latin comme les Méditations sur la philosophie première. En réalité, René Descartes avait été censuré dans ses Méditations métaphysiques ; il avait donc réécrit son livre et l’avait publié sous le nom Le Discours de la méthode, en français, sachant que les élites ne liraient pas son livre car écrit en langue vernaculaire tandis que les lettrés ouverts à ses idées pourraient le lire sans craindre la menace de la censure.

Dans son rapport de juin 1794 l’
abbé Grégoire révéla que le français était uniquement et
« exclusivement » parlé dans « environ 15 départements » (sur 83). Il lui paraissait paradoxal, et pour le moins insupportable, de constater que moins de 3 millions de Français sur 28 parlaient la langue nationale, alors que celle-ci était utilisée et unifiée « même dans le Canada et sur les bords du Mississippi »
[8]. En 1863, d’après une enquête lancée par Victor Duruy, 8 381 communes sur 37 510, environ le quart de la population rurale, ne parlaient pas français[9].

En Europe, au
XIXe siècle, le français devient une langue diplomatique de premier plan ; en plus d’être apprise par l’aristocratie elle s’exporte dans les colonies[10]. La Seconde Guerre mondiale constitue un tournant, tant par le massacre d’élites francophiles en Europe de l’Est, que par la montée en puissance de l’anglais comme langue véhiculaire internationale[11].

Le
7janvier1972, le gouvernement français promulgue le décret no 72-9 relatif à l’enrichissement de la langue française, prévoyant la création de commissions ministérielles de terminologie pour l’enrichissement du vocabulaire français.

La révision constitutionnelle du
25juin1992 insère à l'article 2 de la constitution
française la phrase : « La langue de la République est le français. »

Le
4août1994 à suite de la loi de 1975, est promulguée la loi dite loi Toubon qui tend à imposer l’utilisation du français dans nombre de domaines (affichage, travail, enseignement...) particulièrement dans les services publics en France.

La maintenance de la langue française est suivie par : l’
Académie française, la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF), le Service de la langue française (Belgique), l’Office québécois de la langue française (OQLF), les Conseils supérieurs de la langue française de France, de Belgique et du Québec.

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